Une amélioration du réseau de chaleur du Moustoir qui dessert la mairie, le centre aquatique, le grand théatre et le stade (dont pelouse).

 

Agence l’Atelier – Carole Senegas Architecte

La Ville de Lorient a réalisé un système innovant combinant optimisation de l’utilisation des chaudières bois du Moustoir par stockage journalier de la chaleur dans des cuves (30 000 L) et mise en œuvre d’une grande surface de panneaux solaires thermiques (80m²). Ce projet est implanté sur le terrain annexe du stade Yves Allainmat.

Ce dispositif  approvisionne en chauffage les équipements de la Ville de Lorient :

– Hôtel de Ville

– Grand Théâtre (mis en service en 2003)

– Centre aquatique et ludique du Moustoir (restructuré en 2006)

–  Stade Yves Allainmat (dernière tribune construite en 2010)

– Pelouse du stade (nouveau besoin depuis 2016)

Depuis la mise en service du chauffage de la pelouse du stade en 2016, suite à la réfection de la surface de jeu, ce besoin supplémentaire génère régulièrement des appels de puissances conduisant à trop utiliser le gaz.

Dans un contexte de raréfaction des énergies fossiles et de renchérissement du coût des énergies, la Ville a donc souhaité  maximiser l’utilisation du bois sur cette chaufferie.

Le bâtiment  de 160 m² (SU), abritant la bâche tampon (les 3 cuves de 10 m3 chacune) connectée à la chaufferie du Moustoir, et aux différents équipements desservis, supporte 75 m2 de panneaux solaires thermiques.

 La production solaire thermique mutualise les besoins de la pelouse du stade en hiver, et les besoins de production d’eau chaude sanitaire du centre aquatique en été. En effet, le dispositif évite  le cumul des puissances en période de froid. Et il réalise un stockage intersaisonnier  pour décaler l’usage de l’énergie solaire dans le temps.

 

 

Les travaux sont terminés.  La mise en œuvre est effective pour la saison de chauffe 2019-2020.

Ce projet permettra d’augmenter le taux d’utilisation d’énergies renouvelables (bois et solaire thermique) sur le Moustoir et permettra d’économiser 250 MWh de gaz par an, soit, au prix envisagé en 2020, une économie nette d’environ 12 000€ TTC / an.