1. Indicateurs de consommation du patrimoine municipal
1.1. Consommation énergétique du patrimoine municipal (bâti, éclairage, parc auto)
La ville de Lorient est certifiée ISO 50 001 depuis 2020. Cette norme Elle a ainsi mis en œuvre un Système de Management de l’Énergie (SMÉ). Conçue pour aider les organisations dans tous les secteurs, cette norme ISO propose des modalités pratiques visant à réduire la consommation d’énergie par la mise en œuvre d’un système de management de l’énergie (SMÉ). Les données qui figurent dans les graphiques ci après sont ceux qui ont été validés par l’Auditeur de l’Association Française de NORmalisation (AFNOR). Peu de collectivités sont certifiées ISO 50 001.
La Direction du Système de Management de l’Énergie (SMÉ) est composée de l’Adjoint au Maire en en charge de la transition énergétique et de l’environnement, du Directeur Général des Services, du Directeur Général Adjoint du Pôle Transition Ecologique et Cadre de Vie, de la Directrice de l’Environnement et de la Transition Ecologique et des représentants du Service Environnement & Energie. la Direction du SMÉ assume l’engagement de la collectivité envers l’amélioration de la performance énergétique de son patrimoine.
Elle se charge des actions suivantes :
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- Validation des Objectifs : Approuver les objectifs de performance énergétique et garantir les ressources nécessaires à leur réalisation.
- Suivi de l’évolution : Examiner l’évolution du processus lors de la revue de management annuelle et participer aux décisions correctives ou curatives (impliquée également dans les audits interne et externe).
- Communication avec les usagers : Informer les usagers de l’importance du SMÉ et des répercussions de leur comportement sur la performance énergétique.
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La Politique énergétique reflète la volonté de la Ville de Lorient d’améliorer sa performance énergétique, en prenant en compte les ressources et les exigences réglementaires. Cette politique est validée par la Direction et réexaminée périodiquement lors de la Revue de management.
Les responsabilités de chaque acteur interne sont clairement définies dans la « Matrice des responsabilités », qui guide l’organisation au sein du SMÉ. Cette matrice est révisée annuellement lors de la Revue de management et mise à jour en cas de changements au sein des services concernés ou de l’intégration de nouveaux services jouant un rôle dans le SMÉ.
En 2022, les consommations d’énergie du patrimoine municipal ont représenté environ 30,4 GWh. La trajectoire est particulièrement intéressante depuis 2021. Les premières projections pour l’année 2023 (en considérant que le mois de décembre 2023 sera exactement semblable au mois de décembre 2022 du point de vue des consommations énergétiques) laissent envisager une consommation énergétique de l’ordre de 28 GWh. Bien que la baisse soit particulièrement significative depuis 2010, l’objectif pour 2030 qui est d’environ 21,6 GWh nécessite pour être atteint un travail complémentaire important de diminution des consommations d’énergie.
A cet effet, la ville à adopté lors du Conseil Municipal du 23 novembre 2023 son Plan de Résilience Energétique – Phase 2 qui l’engage à mener des investissements importants permettant de poursuivre la diminution des consommations d’énergie sur ses sites les plus consommateurs d’énergie. Ces sites, appelés dans le cadre de la norme ISO 50 001 Usages Energétiques Significatifs, représentent en 2022 49% des consommations d’énergie du patrimoine pour seulement 8 bâtiments ou ensembles techniques:
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- Le pôle du Moustoir, constitué de la Mairie, du Grand Théâtre, du Centre Aquatique et du Stade Yves Alainmat. Les consommations de ce site sont très importantes au regard du total des consommations du patrimoine municipal: environ un quart des consommations.
- L’éclairage public, composé d’environ 9 000 points lumineux ;
- Le Centre Funéraire de Kerlétu, en particulier le crématorium ;
- La piscine de Bois du Château ;
- Le Centre Technique Municipal ;
- Le Groupe Scolaire Merville ;
- La Médiathèque François Mitterrand ;
- La Cuisine Centrale de Kerlétu.
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Les consommations de ces sites sont spécifiquement suivies et les actions d’amélioration énergétique doivent se porter en priorité sur ces derniers, au vu de la part très importante des consommations d’énergie du patrimoine qu’ils représentent.
Consommation énergétique par an en kWh selon les sources énergétiques et les usages :
Consommations énergétiques en kWh depuis 2010 des 8 sites dit « Usages Energétiques Significatifs » (UES):
1.2. Part de couverture énergies renouvelables (EnR) des consommations énergétiques du patrimoine municipal (bâti)
Dans le cadre de la certification ISO 50 001, l’ensemble des productions d’énergies renouvelables a été recalculé depuis 2018, conduisant à un ajustement par rapport aux données précédemment présentées. Les données pour l’année 2023 seront disponibles en juin 2024 pour la prochaine Revue de Management.
La chaleur renouvelable devrait significativement progresser, avec la mise en service du Réseau de Chaleur Urbain de Bodélio qui alimente depuis novembre 2023 le Centre de Formation des Apprentis et une petite partie du Centre Technique Municipal. En 2024 et 2025, des travaux au Centre Technique Municipal permettront d’augmenter la couverture des consommations de chauffage par de la chaleur renouvelable. La ville de Lorient travaille actuellement à la mise en œuvre de nouveaux réseaux de chaleur qui alimenteront à moyen terme ses équipements sur le quartier du Bois du Château, sur le secteur du Manio ainsi qu’au nord du Moustoir: pour les prochaines années, la ville se donne les moyens d’atteindre 50% de couverture de ses besoins de chauffage par de la chaleur renouvelable.
Concernant l’électricité renouvelable, l’absence de candidat pour approvisionner le lot « électricité renouvelable » de la centrale d’achat de Lorient Agglomération va occasionner une très forte baisse en 2023 de la fraction d’électricité renouvelable sur les consommations du patrimoine: seules demeureront les consommations liées à la production d’électricité photovoltaïque sur le patrimoine municipal. Un travail est en cours pour approvisionner à nouveau une part significative du patrimoine municipal en énergies renouvelable, soit dans le cadre d’une boucle d’autoconsommation territoriale, soit dans le cadre du futur marché d’électricité qui prendra effet en 2026.
Part de couverture énergies renouvelables (EnR) des consommations énergétiques du patrimoine municipal (bâti) :
1.3. Consommations d’eau du patrimoine et des usages de la municipalité
L’année 2023 est marquée par une légère hausse des consommations d’eau potable de la ville de Lorient. Même si la totalité des consommations n’est à ce jour pas encore connue (notamment de grand consommateur tel que les Halles de Merville), les projections tendent vers une consommation totale avoisinant les 100 000 m3. Il est à noter également que le tarif du m3 est resté identique à l’année 2022, soit environ 3,8 € TTC.
Les données ci-dessus concernent l’eau potable distribuée par Lorient Agglomération en charge de la compétence production, distribution et sécurisation de l’eau destinée à la consommation humaine.
En parallèle, la ville s’approvisionnement en eau de forages ; cette eau n’est pas traitée ou considérée comme potable. Les données de puissage seront disponible dès 2024 avec l’installation cette année de compteurs sur l’ensemble des 11 forages. A titre d’exemple, la consommation moyenne pour l’arrosage les deux stades de Kérolay (issu de l’eau de forage) est de 5500 m3 pour l’année 2023. Une assistance à maitrise d’ouvrage va être sollicitée dès debut 2024 pour diagnostiquer les ouvrages de puissage et la qualité de la ressource. Il s’agit d’assurer leur correcte utilisation et conformité aux recommendations de la DDTM et du BRGM.
La ville de Lorient pour la période 2023-2024 a également engagé une étudiante en alternance au sein du service environnement. La thématique principale de ce stage est d’engager une réflexion sur l’utilisation de l’eau sur le patrimoine de la ville de Lorient et tendre vers une gestion efficiente et sobre à moyen terme de cette ressource limitée. L’objectif est de présenter ce travail mi-2024. Il sera également l’occasion de réfléchir sur le déploiement de la norme ISO 46001 permettant l’application d’un cadre normé pour une utilisation efficiente de l’eau à l’image de la norme ISO 50001 sur la maitrise de l’énergie.
Consommation et prix de l’eau potable par an en m3 :
1.4. Émissions de CO2 du patrimoine municipal
Un Bilan des Emissions de Gaz à Effet de Serre dit BEGES, est en cours de réalisation pour le patrimoine municipal. Obligatoire pour les communes de plus de 50 000 habitants (art. L229-25 code de l’environnement). Il doit être réalisé tous les 4 ans. Ce bilan va se substituer aux calculs réalisés jusqu’à présent. Ce bilan sera présenté début 2024 : l’indicateur 1.4 va donc évoluer et est présenté ici à titre provisoire.
2. Indicateurs alimentation
2.1. Part des produits de qualité (locale, bio, label) pour la restauration de la cuisine centrale
La Loi EGalim au 1er janvier 2022, oblige la restauration collective de s’approvisionner à plus de 50% de produits de qualité et durables, dont au moins 20% de produits biologiques par semaine pour tous les enfants.
Les indicateurs de suivi ont ainsi évolués par rapport aux années précédentes ; certaines filières ne sont plus suivies en lien avec la réglementation Egalim. La part des produits de qualité suivi sont les signes SIQO de qualité BIO, Label rouge, AOP, Bleu Blanc Cœur, haute qualité environnementale (HVE), d’indication géographique protégée,..
La filière LIN, le poisson frais, les achats locaux ou circuits courts, indicateurs de longues dates ne sont pas valorisés par EGALIM. Néanmoins, il est important de noter ici que les circuits courts sont une grande préoccupation du service. En effet, la provenance des achats de la cuisine centrale est répartie ainsi 60,61% des achats proviennent du Morbihan (ex : lait, poulet,poisson frais, fruits et légumes, pain et pâtisserie,..), 9,09% du Finistère, 15,15% de l’île et Vilaine.
Pour rappel Egalim demande la mise en place chaque semaine d’un repas sans viande ni poisson. Le service dans le cadre de sa démarche qualité n’achète pas de produits transformés de l’industrie agro-alimentaire et a développé ses recettes à base de légumineuses et céréales Bio.
Pourcentage des approvisionnements selon leur labellisation sur la part total des achats pour la production de repas :
3. Indicateurs de consommation du territoire
3.1. Consommation énergétique du territoire municipal
Les données fournies par Audélor montrent une diminution de -13,84% des consommations énergétiques du territoire lorientais entre 2010 et 2020, soit une diminution de 150,5 GWh. Les consommation de gaz naturel, de la chaleur et de produits pétroliers en sont principalement la cause avec une diminution respectivement de – 22%, -11,97% et de -13,78% en 13 ans.
Consommation énergétique en GWh en 2010, 2018 et 2020 par secteurs
Émissions de Gaz à Effet de Serre en T.eq.CO2 par source énergétique entre 2008 et 2020
3.2. Quantité de CO2 émis par habitant
Les émissions de CO2 sont réparties par secteurs d’activités. Ces données sont issues d’Audélor et rapportées au nombre d’habitant, les émissions de CO² sont de l’ordre de 3,3 tonnes par habitant Lorientais contre 7,1 tonnes pour un breton, ou un Morbihannais. Hélas, il n’est pas possible de féliciter le territoire pour sa sobriété carbone ; la différence est explicable par l’absence d’émission liée au secteur agricole absent du territoire de la ville de Lorient. Avec Malgré tout une diminution de 19,8% d’émissions de GES entre 2008 et 2020 ; néanmoins ces chiffres doivent être pris avec prudence car en 2020 la crise du COVID à eu des impacts significatifs sur les productions de GES.
Émissions de Gaz à Effet de Serre en kT.eq CO2 entre 2008 et 2020 par secteurs sur le territoire lorientais :
4. Indicateurs mobilité
4.1. Évolution du nombre de déplacements cyclables sur le territoire (à partir de comptage sur certains axes)
Deux axes sont dotés de systèmes de comptage: l’Avenue de la Marne et le Boulevard Jean Le Maux. Les données 2022 pour l’Avenue de la Marne ont été compilées (le compteur a été installé en novembre 2022 cependant), celles du Boulevard Jean Le Maux ne sont pas disponibles (installé en milieu d’année 2022). Cependant ces données ne sont pas actualisées pour le moment.
4.3. €/an/habitant consacrés à la mobilité cyclable (pour janvier 2024)
Les dépenses considérées sont celles liées:
- aux traitements des agents intervenant sur la mobilité cyclables (école du vélo notamment)
- au déploiement des équipements: arceaux, abris vélos
- aux aménagements cyclables
- à l’entretien et l’achat des vélos disponibles en interne et à l’animation de la mobilité cyclable sur le territoire
- au financement de la boutique vélo.
Pour 2022, les dépenses de la ville de Lorient pour la politique cyclables s’élevaient à 22,2€/habitant. Pour 2023, nous attendons l’actualisation de ces données avec les différents services concernés (mobilité, voirie, bureau d’étude et finance). La représentation graphique sera mise à jour à ce moment.
4.4. Évolution du nombre de déplacements motorisés sur le territoire
5. Indicateurs nature en ville
5.1. Nombre d’arbres plantés et nombre d’arbres coupés dans l’année
Depuis 2020, ce sont 2 000 petits sujets dans le cadre de boisements au nord de la ville qui ont été plantés. On compte également 300 arbres de grande taille dans les nouveaux projets tels que celui la Marne (bilan +30), Foch et l’Estacade (+ 25) ainsi que dans les parcs et jardins. Les projets s’accélèrent sur le reste du mandat avec de nombreux aménagements qui verront plus de 1 000 arbres de grandes taille plantés dans le cadre de « mon centre-ville demain », du projet de Carnel en 2024, de l’ANRU du Bois du Château, de la suite de l’Estacade et du parc de Bodélio. Les boisements se poursuivront par ailleurs à raison de 2 000 arbres. C’est donc un total de près de 6000 arbres qui auront été plantés sur 6 ans.
Il est important de rappeler que l’année 2022 fut exceptionnelle au vu des conditions climatiques et météorologiques (sécheresse, tempête), les conséquences de ces aléas sont encore à estimer sur les années à venir. La tempête Ciaran a eu également un fort impact sur le nombre d’arbres abattus en 2023.
Nombre d’arbres urbains plantés et abattus courant 2023 et nombre d’arbre urbain en gestion en décembre 2023 :
6. Indicateurs risques
6.1. Part et surface du territoire artificialisé
Le territoire de la commune de Lorient représente 1748ha selon l’IGN. La partie dite urbanisée représente 89% du territoire. Il sera intéressant de qualifier les différentes typologies de sols artificialisées (part du bâtit, des parkings, des voiries,..) pour comprendre la structure du territoire et son évolution.
En lien avec l’artificialisation, il est pertinent de résumer de manière non-exhaustive les résultats d’une étude menée en transversalité avec le service planification et dynamiques urbaines. Cette étude a été conduite courant 2022 par Intermezzo en parallèle du projet de recherche PAENDORA2, financé par l’ADEME, avec le soutien du Lab-STICC-CNRS. Ainsi, à l’échelle de la ville, l’étude a porté sur la caractérisation du tissu urbain en « zones climatiques locales » (dites : Local Climate Zones / LCZ (Stewart & Oke)), ceci permet d’identifier et spatialiser l’effet d’îlot de chaleur urbain sur la base des formes urbaines (environnement bâti et occupation / usage des sols). Voici quelques éléments conclusifs de l’étude :
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- 8 % de la surface du territoire est considérée comme zone compacte, c’est à dire plus favorable à stocker la chaleur et à accentuer les effets caniculaires. La part des zones thermos-accumulatives s’élèvent à 15 % lorsqu’on ajoute les zones minérales fortement sensibles et stockant la chaleur que sont la roche nue, les pavés, le macadam. Et si l’on ajoute les grandes emprises au bâti bas (zones d’activités, voirie et parking), la part totale des zones thermos-accumulatives s’élèvent à 39%.
- 7,6 % de la ville a un taux d’imperméabilité supérieur à 40 %.
- Les établissements scolaires, les centres commerciaux, les chantiers navals et l’hôpital ont des niveaux d’imperméabilité dits excessifs (entre 60 et 100 %). Il en est de même de l’ancienne base sous-marine, les chantiers navals et les centres commerciaux.
- 18 % de la superficie de la ville est naturelle, incluant l’eau. Si elle contribue au maintien de températures acceptables en cas d’épisodes de chaleur, cette surface se trouve principalement en extension du tissu urbain, vers le nord en direction de Quéven.
Ci-dessous deux cartes en lien avec l’étude des zones climatiques locales.
6.2. Risque inondation lié à la submersion marine et à l’érosion du trait de côte
Actuellement en cours, un Plan de Prévention des Risques Littoraux (PPRL) a été prescrit sur la commune de Lorient, par arrêté préfectoral du 24 avril 2019. Un PPRL est un outil de gestion des risques naturels qui cartographie les risques de submersion marine et qui réglemente l’urbanisation dans les zones exposées. Les cartes de submersion marine déjà réalisées sont disponibles sur le site de la préfecture du Morbihan : ICI. Dans le cadre du PLU, ces zones sont également notifiées. Des mesures de maîtrise de l’urbanisation dans les zones à risque sont précisées au point 10. zones basses de submersion marine (disponible ICI) en complément bien entendu de prescriptions édictées dans la loi littoral également rappelées. En quelques chiffres, avec 12kms de côte, la ville de Lorient est soumis sur 15 ha de son territoire au risque de submersion marine soit 1% de celui-ci (source : DDTM). 883 logements sont soumis à ce risques (source INSEE).
6.3. Risque inondation lié à l’eau pluviale
Concernant le risque inondation lié à l’eau pluviale, le règlement graphique du Plan Local d’Urbanisme représente les zones sensibles aux événements pluviaux. Pour bien les visualiser, vous pouvez consulter le Plan du zonage d’assainissement eaux pluviales l’un des annexes graphiques du PLU disponible ici. Des préconisations particulières doivent être mises en œuvre sur ces zones et sont précisées notamment au niveau de l’article IV du PLU. Pour aller plus loin : ICI.
A savoir que le risque majeur concernant les eaux pluviales à Lorient, réside dans la conjoncture de marées hautes de moyen à fort coefficient et d’évènement pluvieux de moyenne à forte intensité.
Une étude hydraulique va être réalisée courant 2024 sur le quartier Dupuy De Lôme pour mieux y comprendre les aléas et trouver des solutions pour prévenir des risques inondations.
7. Indicateurs cohésion sociale
7.1. Force du tissu associatif (nbr d’associations – % d’habitants impliqués dans des associations)
A partir de la base de données de l’ensemble des associations inscrites à Lorient Associations, une catégorisation a été réalisée en 5 grandes familles: sport (y compris sports mécaniques), culture (musique, histoire, arts, danse), citoyenneté – santé (spiritualité, coopération internationale, participation à la vie de la cité, amélioration de la santé ou prise en compte de pathologies), économique et social (associations de quartier, secteurs d’activité, accompagnement social) et environnement – animaux (préservation de l’environnement et protection des animaux).
La représentation proposée permet de situer, pour Lorient, le nombre d’associations par grande famille ainsi que le nombre moyen d’adhérents par association. La taille des cercles correspond au nombre d’adhérents lorientais, tandis que leur couleur correspond au nombre d’adhérents total.
De cette représentation émerge le fait que les associations sportives ainsi qu’économiques et sociales sont nombreuses et en moyenne composées de beaucoup d’adhérents. Les associations culturelles et de citoyenneté-santé sont plus nombreuses, mais disposent en moyenne de significativement moins d’adhérents. Quant aux associations environnementales, peu nombreuses, elles disposent en outre en moyenne du plus petit nombre d’adhérents: elles semblent plus fragiles que les autres familles d’associations.
Le nombre d’association a considérablement augmenté entre 2022 et 2023, ceci s’explique par une modification de mode de comptage. Des précisions seront apportées début 2024.