ACTION 1 : Cuisine centrale Kerlétu

 

Une démarche de qualité   

La cuisine centrale fabrique environ 4 000 repas/jour livrés en liaison froide par 3 camions frigorifiques sur les sites ou offices de restauration.

Le bilan présenté s’appuie sur les données 2019, l’année 2020 étant partiellement représentative des consommations au vue de la crise sanitaire et des effectifs de restauration très inférieurs  entre mars et juin 2020.

La démarche qualité s’appuie sur l’achat de denrées alimentaires issues de filières qualité tout en respectant la qualité nutritionnelle, notamment les apports en sucres, graisses, sel etc. Les fournisseurs sont référencés dans le cadre des marchés publics lancés par la Ville de Lorient à partir de cahiers des charges spécifiques dont les critères de sélection sont :

–     La qualité gustative des produits via la transmission d’échantillons

–     La qualité nutritionnelle via la communication des fiches techniques détaillant les apports en nutriments

–     La traçabilité

–     Et le prix Certains achats notamment de fruits Bio sont réalisés auprès de fournisseurs locaux, hors marché.

La cuisine Kerlétu a depuis toujours favorisé l’achat de denrées brutes et leur transformation sur l’unité afin de mettre en avant le fait-maison et les compétences de ses cuisiniers et agents de production. 3 grandes familles de produits livrés peuvent être identifiées :

–      Des préparations froides : salades composées, charcuteries, viandes froides, crudités, cuidités  Maintien de la chaîne du froid tout au long du procédé de fabrication, stockage en chambre froide à 3°C. Produits prêts à être consommés en l’état dans les offices restauration.

–      Des préparations chaudes : viandes, volailles, poissons, légumes cuisinés, féculents, pâtisseries salées, potages….  Cuisson suivie d’un refroidissement rapide puis stockage en chambre froide à 3°C. Produits prêts à être consommés dans les offices restauration après remise en température à +63°C en moins d’une heure.

–      Des desserts : fruits, compotes, fromages, desserts lactés, pâtisseries maison (type far, clafoutis …) Produits prêts à être consommés en l’état dans les offices restauration

Priorité aux produits frais Part en valeur des produits frais sur l’ensemble des achats :

88 % de nos produits sont des produits frais.

 

 

Proportion en valeur des produits achetés          

 

 

 

 

 

 

 

Respect de la saisonnalité des fruits et légumes

Les menus sont validés 2 mois avant consommation et les besoins communiqués à nos fournisseurs et producteurs. Des échanges téléphoniques se font chaque semaine avec nos 2 fournisseurs de légumes et fruits conventionnels et bio afin de confirmer ou non un approvisionnement selon la disponibilité du produit. Il est important de faire bénéficier à nos jeunes consommateurs des fruits et légumes de saison :

–      Ils sont plus savoureux

–      Ils sont de meilleure qualité nutritionnelle 

 

Une démarche de proximité

Mais consommer de saison, c’est aussi encourager les circuits courts et protéger ainsi l’environnement.

 

Taux d’incorporation de produits bio en valeur et en volume 2019  

 

 

La qualité des matières premières est intimement liée à la qualité gustative du repas servi. C’est pourquoi la cuisine centrale Kerlétu travaille au quotidien pour une qualité optimale de ses approvisionnements en développant les filières qualités : denrées issues de l’Agriculture biologique, label rouge, filière Lin Bleu Blanc Cœur et poisson frais. Ces démarches s’associent également à une politique d’achats en circuits de proximité afin de valoriser les produits du territoire.

La loi EGALIM du 30 octobre 2018 qui fait suite aux Etats généraux de l’alimentation est applicable à la restauration scolaire et prévoit un ensemble de mesures échelonnées dans le temps avec comme objectif majeur la fourniture d’une alimentation saine, durable et sure. Ainsi au moins 50 % des produits de qualité et durables dont 20 % de produits biologiques, seront obligatoires dans l’élaboration des menus à compter du 1er janvier 2022.

Grâce à notre stratégie qualitative globale, cet objectif est déjà atteint avec aujourd’hui 70 % des approvisionnements en filières qualité dont 39.35% en denrées issues de l’agriculture biologique (34.20% en 2018). Comme précisé à plusieurs reprises, la démarche qualité de la Ville de Lorient est un « Un état d’esprit » depuis 1998. Initiée dès la fin des années 90, en réaction aux nombreuses crises alimentaires, une politique d’achat favorisant une autre agriculture, plus respectueuse de l’environnement et le développement des filières qualité (agriculture biologique, label rouge, filière lin Bleu-Blanc-Cœur, poisson frais, filières courtes) ont été l’axe fort du service de Restauration.

Le service a ainsi travaillé en lien avec les producteurs locaux pour les accompagner dans leur démarche de fourniture de denrées à la restauration collective. Grace au sourcing il a pu adapter ses procédures d’achat public pour allotir ses marchés publics et permettre aux producteurs locaux de répondre aux différents marchés. 95% des achats bio 2019 sont réalisés en Bretagne.

 

Pour atteindre ce haut niveau d’introduction de produits bio nous agissons sur trois leviers :

– Allotir les marchés de restauration en fonction des disponibilités du territoire et des producteurs

– Acheter des produits bio tout le long de l ’année ex : le riz, les pâtes, les légumineuses en développant les circuits locaux : laitages, kiwis, pommes, bœuf, porc, St Paulin…

–      Proposer des repas entièrement bio 15 en moyenne par an –      Développer les fabrications Maison avec des denrées brutes  

 

Taux de produits regionaux dans l’approvisionnement

L’ancrage territorial : une politique affichée dans le cadre du respect des achats publics  

86 % des achats alimentaires sont réalisés auprès de fournisseurs et producteurs installés en Bretagne, 90 % avec le département de la Loire Atlantique et 100% en France. Ces pourcentages caractérisent également la politique d’achats de la Ville de Lorient qui au fil des années conforte son ancrage territorial.

 

 

Le comparatif des achats 2018 et 2019 prouvent également la constance dans l’origine des denrées. Les 34 lots du marché de denrées alimentaires échéance décembre 2021:

 

Les autres mesures écoresponsables :

Les barquettes de conditionnement Depuis 2014 les barquettes cartons remplacent les barquettes polypropylènes pour le conditionnement des plats cuisinés. En effet la pâte à papier, issue du bois, matière durable lorsqu’elle est bien gérée, se substitue au pétrole, matière fossile utilisée pour fabriquer les barquettes en polypropylène. Elles sont réalisées à partir de matières renouvelables certifiées FSC/PEFC. Après usage ces barquettes en carton sont acceptées dans les dispositifs de recyclage des emballages.

 

 

Les panneaux frigorifiques des chambres froides

De 2015 à 2016 la Ville de Lorient a confié au bureau d’études Tual la réalisation d’un diagnostic de différents scénarii pour le remplacement des panneaux « frigo » des chambres froides âgées de 25 ans et le suivi de l’exécution des travaux. Le scénario retenu par le service restauration a permis d’améliorer les conditions de travail des agents, de pérenniser le fonctionnement de la cuisine centrale mais aussi de diminuer les consommations énergétiques des enceintes (à raison de 10 % des consommations électriques actuelles, passant de 86 000 Kwh/an à 78 000 Kwh/an).    

 

Les espaces verts

Depuis 2016 les espaces verts de la cuisine centrale de Kerletu sont entretenus tout le long de l’année par les services municipaux, qui n’utilisent plus de produits phyto sanitaires.    

 

L’entretien des véhicules de livraison

Le lavage des camions de livraison est assuré avec un produit ECOLABEL.

 

Remplacement du fluide frigorifique des chambres froides

En décembre 2017 afin de réduire les émissions de CO² dans l’atmosphère, il est procédé au  remplacement de 154 kg de fluides frigorigènes HFC à fort impact (R404A) de réchauffement climatique  par des fluides à faible impact (R452A et R449A). L’installation est passée de 604 Téq CO²à 349 Téq CO², coût de l’opération réalisée par AXIMA ENGIE Lorient 11 502€TTC.    

 

Mode de recyclage du contenant et politique des déchets

La gestion des déchets fait partie aussi de nos préoccupations et différentes actions ont été réalisées pour les diminuer à la source.   Les CCTP de nos marchés publics intègrent des articles liés à la récupération par les fournisseurs des déchets, cartons, cagettes et caisses en polystyrène pour le poisson frais. Accord cadre fourniture de filet de poisson frais : Reprise des caisses en polystyrène L’entreprise retenue devra organiser avec le responsable de la restauration municipale la récupération et la collecte de caisses en polystyrène. Accord cadre Fruits et légumes : Collecte des emballages, l’entreprise retenue devra organiser avec le responsable de la restauration municipale la récupération et la collecte des emballages cartons et des caisses en bois. De plus dans la mesure du possible, nous privilégions les achats en vrac, sans sur emballage au détriment des produits individuels.  

 

Mise en place du tri sélectif 

La chambre froide « déchets » est réfrigérée à 8° et les différents conteneurs sont lavés et désinfectés dans la zone après chaque collecte effectuée par la société LORIS. Poubelle verte (collecte lundi), ces biodéchets sont traités par voie biologique (compostage) afin de fabriquer un compost de haute qualité. L’unité de traitement ADAOZ de Caudan sur la ZI Lann Sévelin a été mise en service en août 2005. Poubelle jaune (collectes mardi et jeudi) ces emballages recyclables sont traités au centre de tri de Caudan sur la ZI de Lann Sévelin, dont l’exploitation a été confiée aux Ateliers du Pays Fouesnantais (Entreprise Adaptée). Poubelle bleue (collectes mardi) les déchets résiduels sont traités par stabilisation biologique avant enfouissement à Inzinzac Lochrist. Ce site est exploité en régie par Cap l’Orient. Verres : conteneurs à verres ménagers installés sur la ville de Lorient.

 

 

ACTION 2: Bilan 2019 des clauses sociales

 

Rappel du principe des clauses sociales

Intégrer une clause sociale, c’est réserver une partie des heures de travail générées par un marché de services, de fournitures ou de travaux au bénéfice des personnes éloignées de l’emploi (jeunes peu ou pas qualifiés, demandeurs d’emploi de longue durée, travailleurs handicapés…). C’est un outil juridique à la disposition des maîtres d’ouvrage pour répondre aux exigences du volet social du développement durable dans un marché public ou privé.

Les clauses sociales peuvent également prendre la forme de marchés réservés à des structures de l’insertion ou du handicap, présentes sur notre territoire et ayant pour vocation d’accompagner au retour à l’emploi de personnes qui en sont éloignés.

La clause sociale est aujourd’hui un véritable atout local pour promouvoir l’emploi des personnes en difficulté d’insertion professionnelle du territoire. Depuis la création d’un poste dédié au développement des clauses en 2013, la ville de Lorient développe le dispositif au sein de sa commande publique et auprès des opérateurs intervenant sur la commune.

Bilan 2019 des clauses sociales

L’année 2019 fut marquée par une vacance de poste sur plusieurs mois d’où une diminution des analyses de marchés pour le 2ème semestre 2019 et le 1er semestre 2020 au sein de la commande publique interne. Pour autant, le travail de sensibilisation réalisé au cours de l’année 2018 a permis la réalisation en 2019 d’un total de 38 385 heures d’insertion dans la commande publique de la Ville de Lorient.

Par ailleurs, grâce à l’appui conseil dispensé par le Service Proximité et Vie Citoyenne en 2018, des marchés réservés ont pu se dérouler au cours de l’année 2019 et ont généré 26 130 heures de travail au bénéfice d’un public très éloigné de l’emploi et souvent bénéficiaire des minima sociaux. Les Structures de l’Insertion par l’Activité Economique ont alors pu prouver leur professionnalisme et leurs capacités à innover : mise en place d’un local en bois paille (Cf article en annexe), reconstruction d’une baraque US … Les résultats de ces premières expérimentations sur des activités de niche montrent la plus-value du développement de la clause tant au niveau économique pour notre territoire, qu’au niveau des débouchés vers l’emploi pour le public.

Les opérateurs extérieurs et notamment Lorient Habitat continuent d’inscrire cet outil d’insertion dans leurs marchés de travaux mais également de services, malgré une légère baisse. En 2019, les maîtres d’ouvrage ont réalisé 20 018 heures. De grosses opérations apparaitront à horizon 2021. La Ville de Lorient conseille tous donneurs d’ordre intervenant sur le territoire pour promouvoir et développer les clauses d’insertion.

Au total, tous opérateurs confondus, les clauses sociales représentent 58 403 heures d’insertion réalisées sur 55 opérations (Ville de Lorient, Lorient Habitat, SOGEA, Ministère de la justice, LB Habitat, Orange, Espacil Habitat, ICADE, GHBS, Région Bretagne).

Bilan tous opérateurs 2019

153 personnes ont bénéficié de 58 403 heures d’insertion, soit plus de 36 équivalents  temps plein sur une année (contre 152 personnes pour 76 182 heures en 2018).

 

. 54 opérations ont fait l’objet d’une clause sociale (62 en 2018) :

  • 40 opérations « Ville de Lorient » : 120 personnes recrutées

(16 marchés de travaux / 19 marchés de services / 5 marchés de fournitures)

  • 14 opérations « autres opérateurs » : 74 personnes recrutées*

 

  • 6 Lorient Habitat (3 marchés de services / 3 marchés de travaux)
    • 2 Espacil Habitat (entretien des espaces verts Résidences)
    • 1 SOGEA (opération immobilière Lorient)
    • 1 ICADE (résidences Quai Péristyle)
    • 1 Ministère de la justice (Tribunal de Grande Instance de Lorient)
    • 1 LB Habitat (Rénovation de Logements Petit Paradis)
    • 1 Orange (réseau fibre optique)
    • 1 Groupe Hospitalier Bretagne Sud (Entretien chauffage Hôpital du Scorff)

* dont 41 mutualisations : 41 personnes ont été recrutées sur des clauses mutualisées entre de la Ville de Lorient et certains opérateurs (Lorient Habitat – 23, Région – 10, LB Habitat – 4, ORANGE – 2, SOGEA – 1, GHBS – 1)

 

La baisse des heures d’insertion réalisées par rapport à l’année 2018 s’explique d’une part par la vacance de poste du facilitateur, qui aura également un impact sur les marchés du 1er semestre 2020, ainsi que par le volume de travaux moins important sur 2019-2020.

Volume d’heures par nature de marché :

  Heures réalisées
Nature des marchés 2019 2018 2017 2016 2015 2014
1 – Travaux 44,7% 26 083 44,2% 33 638 18,0% 8 374 36,4% 14 619 27,1% 8 193 38,6% 11 430
2 – Services 50,1% 29 233 49,8% 37 967 73,4% 34 208 57,8% 23 203 65,5% 19 760 54,4% 16 099
3 – Fournitures 5,3% 3 087 6,0% 4 577 8,7% 4 038 5,8% 2 342 7,4% 2 224 6,9% 2 055
Total   58 403   76 182   46 620   40 164   30 177   29 584

 

Focus sur les marchés Ville de lorient

  Heures réalisées
Nature des marchés 2019 2018 2017 2016 2015 2014
1 – Travaux 33,0% 12 685 66,2% 17 532 11,1% 2 933 22,2% 5 887 18,6% 4 933 42,0% 11 129
2 – Services 58,9% 22 613 88,8% 23 511 78,4% 20 753 84,5% 22 385 73,0% 19 324 59,6% 15 778
3 – Fournitures 8,0% 3 087 17,3% 4 577 15,2% 4 037 8,8% 2 343 8,4% 2 225 7,8% 2 055
Total   38 385   45 620   27 723   30 615   26 482   28 962

 

 

Répartition par type d’employeurs (tous opérateurs) :

 

Informations sur la typologie du public recruté :

153 personnes ont été positionnées et 207 contrats signés.

 

Revenus :

65 % des personnes positionnées sont bénéficiaires des minima sociaux ou sans ressources (dont minima sociaux 32 %).

 

Niveau de qualification :

76 % des personnes positionnées sur une clause d’insertion ont un niveau inférieur ou égal au CAP, dont 42 % sont sans diplôme.

 

Répartition sexuée :

 

Comme pour l’année 2018, la répartition des effectifs se stabilise du fait de la diversification des supports à destination du public féminin via le développement de marchés réservés. Les recrutements pour les marchés de travaux « clausés » restent majoritairement masculin, la sensibilisation des entreprises du BTP doit se poursuivre en 2020 sur le recrutement féminin.

 

Origine géographique du public :

Comme en 2018, 65 % des personnes recrutées sont domiciliées à Lorient. Les habitants des quartiers prioritaires représentent 24 % des effectifs salariés sur les clauses. L’absence du facilitateur pour sensibiliser sur l’importance de prioriser un public des quartiers prioritaires explique ce pourcentage. Les habitants des quartiers prioritaires sont sous représentés dans les structures d’insertion par l’activité économique (SIAE), un travail avec ces dernières doit reprendre pour mieux repérer les habitants des quartiers prioritaires et ainsi anticiper les opérations de rénovation urbaine à venir.

 

 

Rappel : les demandeurs d’emploi de la commune sont prioritaires sur les clauses d’insertion sociale et professionnelle. La mutualisation des clauses entre maîtres d’ouvrage et la valorisation des contrats en alternance, des CDI ne permettent pas d’avoir une maîtrise sur l’ensemble des recrutements. De plus, certaines entreprises, rodées à la pratique des clauses d’insertion, repèrent elles-mêmes des candidatures que nous ne pouvons refuser, car elles répondent aux critères d’éligibilité du dispositif. Pour rappel, l’origine géographique est un critère discriminant dans une offre d’emploi.

 

Répartition par tranche d’âge :

15 % des recrutements bénéficient aux jeunes de moins de 26 ans contre 33 % en 2018. Les seniors ne représentent également que 21%. Ces chiffres peuvent s’expliquer par la diminution des contrats en alternance et une utilisation plus importante des entreprises de missions intérims pour répondre à la clause en 2019. La reprise des échanges entre les entreprises en 2020 et la nouvelle facilitatrice pourra permettre de diversifier les modalités de répondre et/ou de soutenir la sécurisation des parcours par la mise en place de missions plus longues.

 

Situation des bénéficiaires au 31/12/19 :

83% du public se situe toujours dans un parcours d’accompagnement par une structure de l’insertion au 31/12/19 et réalise des heures régulières de travail en intérim ou dispose d’un contrat d’insertion 10% des personnes ont accéder à un emploi durable (CDI ou CDD de longue durée) 33 % des personnes en emploi ou en formation, hors CDDi et contrat d’aide par le travail (51 % en 2017) 3% des personnes sans emploi (11 % en 2018) 38% de CDD d’usage, qui s’explique par le nombre de marchés réservés attribués aux associations intermédiaires, Les personnes travaillent de façon régulière chaque semaine et la durée de travail hebdomadaire augmente progressivement pour faciliter le retour à l’emploi durable.  

2019 – 153 bénéficiaires (152 en 2018)

2018             2019

CDI…………………………. 20        14

Alternance……………….. 16        8

CDD …………………………. 4        2

CDD insertion…………… 23        33

Intérim …………………….. 20       24

Formation………………….. 5       3

Contrat d’aide ESAT …… 0          3

CDD d’usage……………. 47         59

Demandeur d’emploi …. 14        4

Non connue ………………. 3        3

L’absence du facilitateur explique la diminution de contrats de qualité et la baisse de débouchés en emplois durables du public. En effet, nous notons le même nombre de bénéficiaires pour un volume d’heures moins important. L’absence d’un facilitateur explique la mise en place de contrats moins qualitatifs, à savoir une baisse  de contrats en alternance permettant de qualifier le public, une baisse du nombre de CDI et des missions en intérim plus courtes. Le facilitateur joue un rôle crucial pour favoriser l’embauche durable du public, en cas de satisfaction de l’entreprise. Le rappel des règles de mutualisation permet également de regrouper les clauses sociales d’une entreprise qu’elle a avec différents opérateurs ou sur plusieurs marchés d’un même opérateur. Cette mesure favorise le recrutement en CDI et en contrat en alternance.

 

Emplois occupés :

18 catégories de métiers sont proposées avec le souhait de travailler sur la féminisation des métiers dits masculins et de faire de même sur les métiers dits féminins.

Métiers exercés % Nombre de postes
Agent.e d’entretien / de propreté 32% 49
Manœuvre / Ouvrier.e du bâtiment 25% 39
Ouvrier.e espaces verts / Paysagisme 8% 12
Agent.e de manutention 7% 11
Service en salle 7% 10
Ouvrier.e TP / canalisation 6% 9
Employé administratif / Accueil 4% 6
Monteur Fibre / Electricien.ne 3% 4
Agent de déchetterie / tri 1% 2
Agent.e de sécurité 1% 2
Menuisier 1% 2
Agent de médiation 1% 1
Agent d’exploitation de stationnement 1% 1
Agent nettoiement urbain 1% 1
Etanchéité 1% 1
Mécanicien.ne 1% 1
Peintre 1% 1
Relation commerciale auprès des particuliers 1% 1

 

Communication et promotion du dispositif des clauses d’insertion sociale et professionnelle :

A ce jour, huit opérateurs tant publics que privés se sont mobilisés en partenariat avec la Ville de Lorient pour le développement des clauses sociales.

Par ailleurs, l’année 2019 est marquée par la construction commune du Plan Local d’Application de la Charte d’Insertion (PLACI), qui se traduit par une convention de Lorient Agglomération, les villes  de Lorient et de Lanester avec l’Agence Nationale de Renouvellement Urbain. LE PLACI prévoit de mobiliser la commande publique des différents maîtres d’ouvrages investis dans le projet de renouvellement urbain, au travers des clauses sociales sur les opérations de travaux et dans les marchés liés à la gestion urbaine de proximité, en vue de favoriser le recrutement des habitants.

Financement FSE

Les clauses sociales sont inscrites dans les objectifs fixés par le programme du FSE 2014 /  2020. A ce titre la Ville de Lorient a répondu à l’appel à projet sur l’axe 3.9.1.2. : Mobilisation des employeurs et des entreprises dans les parcours d’insertion. Une convention, entre le Département du Morbihan, opérateur F.S.E. pour l’Etat et la Ville de Lorient a été signée pour la cinquième année consécutive. Le poste de chargé.e du développement des clauses d’insertion sociale et professionnelle, devait bénéficier en 2019 d’une subvention pour un montant de 25 380.00 €. Cependant, suite à la vacance de poste, la subvention sera revue à la baisse au prorata. Une nouvelle demande sera faite pour l’année 2020.

 

 

Perspectives 2020

Prévision des heures d’insertion 2020 marchés Ville de Lorient

Au 31 décembre 2019, le potentiel des heures d’insertion par nature de marché est le suivant :

  • Estimation des heures d’insertion sur les marchés de travaux : 1 510 H
  • Estimation des heures d’insertion sur les marchés de services :       13 735 H
  • Estimation des heures d’insertion sur les marchés de fournitures :   1 391 H
  • Total des marchés de la Ville de Lorient : 16 636 H

 

Potentiel d’heures d’insertion sur les autres maîtres d’ouvrage

Concernant les opérateurs extérieurs l’estimation des heures d’insertion déjà inscrites se décompose comme suit :

ICADE : 3 675 H
Lorient Habitat : 3 400 H
PEM Gare / SOGEA : 3 130 H
Groupe LB Habitat : 2 951 H
Mégalis Bretagne (secteur Ville Lorient) : 1 000 H
Espacil Habitat : 848 H
Ministère de la justice : 560 H
GHBS : 300 H
Total des marchés des opérateurs extérieurs : 15 864 H

 

 

Conclusion

Le travail de sensibilisation des acheteurs publics réalisé antérieurement a permis de montrer à nouveau des résultats intéressants en matière de retour à l’emploi. Les clauses sociales sont également un moyen pertinent de soutenir les Structures d’Insertion par l’Activité Economique au bénéfice d’un public très éloigné de l’emploi, tout en expérimentant des projets innovants s’inscrivant dans une démarche environnementale. De nouveaux projets similaires réservés aux structures de l’insertion doivent voir le jour en 2020.

L’année 2020 se présente comme une année de transition ou d’anticipation d’opérations d’envergure à horizon 2021, soutenues tant par la Ville de Lorient que par des opérateurs extérieurs. La mise en place du Plan Local d’Application de la Charte d’Insertion (PLACI) et les opérations de rénovations urbaines sur les quartiers du Bois-du-Château et de Kervénanec nord constitueront un enjeu majeur en terme de préparation et de repérage du public pouvant bénéficier d’un emploi au titre de la clause d’insertion. Le soutien de tous acteurs de l’insertion et de l’emploi présents sur notre territoire dans la mise en place d’expérimentation, notamment dans le cadre de la politique de la ville sera nécessaire au bon déroulement des marchés futurs, afin d’appréhender les attentes des publics et de répondre aux besoins de recrutement des entreprises.