Actions conduites par la ville de Lorient au titre des 5 finalités du développement durable
Lutte contre le changement climatique et protection de l’atmosphère
Épanouissement de tous les êtres humains
Cohésion sociale et solidarité entre les territoires et les générations
Préservation de la biodiversité
>Dynamique de développement production consommation responsable<
Indicateurs de Développement Durable
Part des achats de produits labellisés dans les achats du service restauration
Les produits labellisés considérés dans cet indicateur sont:
- les produits bio
- les produits issus de fillières en conversion vers l’Agriculture Biologique
- les produits label rouge
- les produits filière LIN
- le poissons frais
- les produits issus de circuits courts (poulets de Languidic, pain des boulangers lorientais)
Part du bio dans les achats du service restauration
Part des produits frais dans les achats du service restauration
Les produits labellisés considérés dans cet indicateur sont:
- le poissons frais
Part des produits locaux dans les achats du service restauration
Les produits labellisés considérés dans cet indicateur sont:
- les produits issus de circuits courts (poulets de Languidic, pain des boulangers lorientais)
Actions conduites au cours de l’année 2014
Les circuits courts, une action concrète et pérenne au service des lorientais
La Ville de Lorient développe pour sa restauration scolaire une action sur les filières d’approvisionnement locales et/ou biologiques. Un important travail est mené pour permettre aux enfants des cantines scolaires de bénéficier de produits de qualité permettant un maintien des agriculteurs locaux. Une politique d’achat volontariste engagée depuis quinze ans par la Ville vise à favoriser les « filières qualité ». Ainsi, la restauration municipale est gérée grâce à une cantine centrale qui s’engage en faveur d’une alimentation de qualité. Dès 1998, le conseil municipal refuse à l’unanimité l’approvisionnement en produits OGM et dès 1999, la restauration se tourne vers les filières de qualité (agriculture biologique, labels rouges, Bleu blanc coeur, poisson frais…). Aujourd’hui, la restauration municipale emploie 41 agents pour 4300 repas par jour (cantines scolaires, cantine municipale et maison de retraite) pour un budget d’achat alimentaires de 1,4 millions d’euros dont 400 000 euros consacrés à l’achat « qualité ».
Deux à trois fois par mois, des repas entièrement bio sont proposés aux élèves. Les autres repas comprennent de nombreux aliments issus de l’agriculture biologique (légumes, céréales, fruits, certains produits carnés et laitiers) sans en être exclusivement composés. Les filières « qualité », comme les labels rouges ou les produits Bleu-Blanc-Coeur, notamment les viandes, sont privilégiées pour leurs qualités gustatives et salutaires reconnues. Parce que des enfants éduqués au bon goût des produits et à l’équilibre local de leur assiette font des adultes attentifs à leur alimentation et à leur choix de consommation ! Mais manger bio ne fait pas tout…
Choisir un fruit ou un légume local et de saison plutôt que de faire venir des marchandises d’un pays du Sud, se fournir en poisson frais au port de Lorient plutôt qu’en surgelés des antipodes… ce sont des règles que la cuisine centrale s’est peu à peu imposées. C’est grâce à une bonne connaissance des potentialités régionales et locales, et des réseaux de producteurs locaux, que de nombreux approvisionnements en filière courte ont pu être établis et consolidés dans le cadre des marchés publics.
Qu’ils soient entrepreneurs, agriculteurs, artisans ou pêcheurs, pour eux le fait de fournir les écoles com¬munales est une expérience très positive en termes d’image et de retours. « On est contents que les enfants mangent du pain fabriqué par des artisans au lieu du pain industriel qui est souvent servi en collectivité », confirme l’un des boulangers lorientais qui fournit aux écoles de son quartier une quaran¬taine de pains par jour. Fruit d’une démarche cohérente, cette politique d’achat représente un bon coup de pouce à l’économie locale.
Au total, 31 % des produits sont bio et 8,5% sont issus de circuits-courts. Les poulets sont par exemple achetés à 120 jours en circuits-courts (alors que la norme d’agriculture biologique n’impose que des poulets de 80 jours). Lorsque c’est possible, la ville établit un cahier des charges pour les marchés, favorisant les circuits courts. Aussi, chaque année une partie du miel des ruches lorientaises est utilisée dans la préparation d’un repas. Le personnel des cuisines ou du restaurant municipal est aussi invité à participer à la visite des exploitations locales. La ville de Lorient présente ses actions en restauration aux autres villes de l’agglomération pour les inciter à développer aussi ces filières. La CA va également créer un réseau de filières locales agricoles pour les villes de l’agglomération.
Cette action est complétée et amplifiée par de nombreuses interventions de sensibilisation autour de l’alimentation locale : ainsi, en 2015, dans le cadre de la « Semaine annuelle pour favoriser la biodiversité », de la « Fête de l’abeille », de l’opération « Faites le Quartier » à Kervénannec (quartier ANRU), les AMAP sont présentes et bénéficient d’un stand et d’une valorisation. Un partenariat original a également été poursuivi en 2015 avec l’association « cueillir » qui présente aux lorientais les bienfaits alimentaires et gustatifs de plantes sauvages.
Construction et rénovation des bâtiments municipaux
Objectifs: prise en compte cycle de vie des produits, limitation des consommations énergétiques
Commande Publique
Achats du magasin général
Au magasin général des services techniques municipaux l’attribution d’un marché est dorénavant liée pour partie, à l’engagement du fournisseur de respecter des critères de développement durable : fourniture de produits éco-labellisés plus respectueux de l’environnement et moins nocifs pour les agents qui les utilisent, livraison des commandes par des moyens de transports moins polluants, récupération et recyclage des produits usagés, attestation de ce dernier de reverser une partie de ses profits à des associations oeuvrant pour le développement durable.
Résultat : 75 % de nos achats qui peuvent l’être sont écolabellisés
Les achats responsables ne protègent pas uniquement l’environnement. Les agents qui les utilisent sont aussi concernés. Ainsi, le magasin propose des produits d’entretien moins nocifs, du white spirit sans émanations dangereuses, des peintures bio-sourcées à base d’algues.