Actions conduites par la ville de Lorient au titre des 5 finalités du développement durable

>Lutte contre le changement climatique et protection de l’atmosphère<

Épanouissement de tous les êtres humains

Cohésion sociale et solidarité entre les territoires et les générations

Préservation de la biodiversité

Dynamique de développement production consommation responsable

Indicateurs de Développement Durable

Émissions de CO2 liées aux consommations totales d’énergie

En 2013, les émissions de CO2 liées aux consommations directes d’énergie des services municipaux ont représenté 4620 teqCO2. L’objectif pour 2020 est d’atteindre 4000teqCO2 (émissions 1990 estimées à 6000teqCO2).

Emissions liées:

  • aux consommations d’électricité de l’éclairage public, des bâtiments et des véhicules de la ville (84gCO2/kWh)
  • aux consommations de gaz des bâtiments de la ville (201gCO2/kWh)
  • aux consommations de fioul des bâtiments de la ville (271gCO2/kWh)
  • aux consommations de bois des bâtiments de la ville (0gCO2/kWh)
  • aux consommations de gazole des véhicules municipaux (2.67kgCO2/L)
  • aux consommations de SP95 des véhicules municipaux (2.4kgCO2/L)
  • aux consommations de GPL des véhicules municipaux (1.58kgCO2/L)

Consommations totales d’énergie de la collectivité (hors carburants)

Après une année 2010 exceptionnellement froide (2600 DJU ) puis une année 2011 exceptionellement chaude (1996 DJU), les années 2012 et 2013 ont été parfaitement moyennes (respectivement 2305 et 2330 DJU), avec cependant un printemps très frais en 2013, ce qui a occasionnée des consommations de chauffage supplémentaires.

Part des différentes énergies dans la consommation totale d’énergie de la collectivité (hors carburants)

Consommation énergétique du patrimoine bâti par habitant

Consommation de carburant

Consommation totale d’électricité de la ville (bâtiments et éclairage public)

Part d’électricité renouvelable dans les achats d’électricité

Déploiement des énergies renouvelables sur le patrimoine municipal

La carte dynamique est disponible sur le site http://lorient.infini.fr

 

Actions mises en oeuvre au cours de l’année 2014

Vote du Plan climat énergie territorial

Soucieuse de protéger l’environnement, la Ville a mis en oeuvre un plan climat-énergie territorial. Dans le contexte mondial de réchauffement climatique, il s’agit de trouver des solutions concrètes pour limiter les émissions de gaz à effet de serre et réduire la consommation énergétique des bâtiments communaux, tout en sensibilisant les agents municipaux et les usagers.

Ça chauffe pour la planète et l’homme est le principal responsable de cette détérioration. Depuis les années 1950, beaucoup des changements observés se sont accélérés. L’atmosphère et l’océan se sont réchauffés, l’étendue et le volume des neiges et glaces ont diminué, le niveau des mers s’est élevé, les concentrations des gaz à effet de serre ont augmenté. La question ne se pose pas seulement au niveau mondial ou national. À l’échelle locale, chacun de nous peut également agir, en adoptant des pratiques éco-responsables et en utilisant des énergies renouvelables.

Depuis plusieurs années, la Ville s’efforce de réduire les émissions de CO2 et d’adapter son territoire aux impacts des changements climatiques. Elle a formalisé cette démarche par l’élaboration d’un plan climat-énergie territorial (PCET), conformément à la loi Grenelle 2 qui le rend obligatoire pour les collectivités de plus de 50 000 habitants. Ce plan, qui s’inscrit sur la période 2013- 2020, a été élaboré à partir des « bilans carbone » établis pour les bâtiments municipaux et sur l’ensemble de la ville. Ce document prend en compte le réchauffement climatique, l’évolution des prix de l’énergie (gaz, fuel, carburant) en constante hausse, les actions déjà menées par la Ville. Il pose trois grands objectifs, les « 3 x 30 » :

  • 30 % de réduction des émissions de gaz à effet de serre,
  • 30 % d’amélioration de l’efficacité énergétique (30 % de consommation d’énergie en moins en 2020),
  • 30 % d’utilisation d’énergies renouvelables (en privilégiant le bois local et les énergies solaires).

Conduit en concertation avec les acteurs locaux, le PCET de la Ville comprend une centaine d’actions concrètes dont 31 ont été retenues prioritaires, parmi lesquelles : améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments municipaux, limiter l’éclairage public quand cela est possible, favoriser un urbanisme et un aménagement économes en énergie, lutter contre la précarité énergétique, utiliser des produits respectueux de l’environnement, communiquer auprès des agents municipaux et des usagers à avoir des gestes moins énergivores… Concernant les habitants, la Ville prévoit d’organiser des événements et des expositions de sensibilisation au devenir de la planète. Elle soutient aussi les initiatives scolaires, comme c’est le cas à Kermélo où les enfants travaillent actuellement sur le thème de l’énergie, avec une installation de panneaux scolaires sur l’école réalisée en 2014. Sans oublier le programme d’éducation à l’environnement dont bénéficient les élèves de primaire lorientais.

Triskell 2

Les aménagements relatifs à l’arrivée du Triskell 2 à Kervénanec ont démarré en janvier 2014. Ils permettront d’améliorer les conditions de circulation dans le quartier. La création d’une station de bus au cœur du quartier, rue Maurice Thorez, avait déjà amélioré la desserte des habitants, participant ainsi au désenclavement du quartier. Bientôt, c’est le Triskell 2 qui fera son entrée à Kervénanec avec les aménagements relatifs au bus à « haut niveau de services ». Le Triskell 2, prolongement de la voie « priorité bus » vers Ploemeur et Quéven, c’est aussi une plus grande fréquence de bus, des aménagements paysagers, une sécurisation des trottoirs et des voies cyclables. Autant de facteurs qui amélioreront les conditions de circulation des transports collectifs dans le secteur.

Passage sous voie du Ter

Le passage sous voies, reliant les rives du Ter à la promenade de Kermélo, a été ouvert courant juillet. Sur la route des plages, la voie est libre ! Deux voies côté Ter, deux voies côté Kermélo : la circulation sur la RD 29 reliant Lorient à Larmor-Plage a donc retrouvé son mode de fonctionnement habituel. Quant à la traversée piétonne aménagée sous la route, elle permet aux promeneurs de passer facilement d’une rive à l’autre. Pour les cyclistes ou piétons circulant côtés Ter, le passage sous voies fait le lien avec la piste cyclable de la rue François Toullec et avec le cheminement piétons-vélos vers Larmor-Plage. Conçu pour s’intégrer à son environnement, il est constitué de matériaux (bois, gabions, inox) en lien avec le milieu maritime. Un travail important sur l’éclairage a également été mené. À la rentrée, le réaménagement global de ce carrefour très fréquenté (30 000 véhicules le fréquentent par jour) s’est poursuivi avec la création d’un giratoire entre les rues Monistrol et Toullec.

Rénovation de la rue Capitaine Lefort

Le bas de la rue Capitaine Lefort a fait l’objet de travaux. Objectifs : apaiser la circulation, aménager une bande cyclable, sécuriser les cheminements piétons et expérimenter l’éclairage autonome solaire tout en prenant en compte les nécessités de stationnement et de confort des riverains.

Entre l’avenue de la Marne et la rue de Larmor, la rue Capitaine Lefort s’étire sur 400 mètres. Une rue dans laquelle les véhicules roulaient parfois trop vite, où le stationnement était délicat et les trottoirs encombrés, à partir du croisement avec la rue Carré. À l’issue des travaux de réaménagement qui se sont engagés début mars, la rue a été mise en sens unique sur 200 mètres, à partir de ce croisement, et jusqu’à l’avenue de la Marne. Des nouvelles places de stationnement permanent ont été disposées en « chicane », de part et d’autre de la chaussée, entraînant ainsi une réduction de la vitesse des véhicules. Une place est par ailleurs offerte aux cyclistes, lesquels peuvent circuler entre le trottoir et les nouveaux stationnements, à partir du croisement avec l’avenue de la Marne jusqu’au foyer des jeunes travailleurs.

Ces travaux ont également été l’occasion pour la Ville d’expérimenter l’éclairage autonome solaire. Les câbles aériens et les vieux poteaux bétons EDF qui gênaient les cheminements piétons ont été supprimés, et l’éclairage public a été posé sur une dizaine de mâts, séparés d’une vingtaine de mètres chacun, côté stationnements. Placés au sommet de chaque mât, les panneaux solaires photovoltaïques fournissent l’énergie nécessaire à l’éclairage, le niveau de luminosité s’adaptant suivant les heures. La nuit, un détecteur de présence permet d’éclairer automobilistes ou piétons. Au moment de la détection (7 mètres avant le mât s’agissant des voitures, 5 mètres côté trottoirs), tous les éclairages de chaque mât s’activent en même temps. Les travaux ont débuté en mars et se sont achevés en juin.

Eco Quartier du Manio

Les grandes lignes du projet d’aménagement du secteur sud du quartier au Manio ont été présentées et approuvées par le Conseil municipal, le 12 février 2014. Au programme : des logements individuels et collectifs, des espaces publics, des activités tertiaires, des modes de déplacements doux… dans un environnement verdoyant. Reconstruire la ville sur elle-même » : l’expression est née il y a quelques années, après la prise de conscience des nuisances environnementales causées par l’étalement urbain. En effet, pourquoi ne pas favoriser le renouvellement urbain d’une ville en requalifiant certains de ses espaces lorsque c’est possible ? C’est cette démarche éco-responsable qui est à l’oeuvre avec le projet d’aménagement d’un nouveau « morceau » de quartier, en coeur de ville, au Manio. Un espace de 5 hectares enclavé, en friche, où seules les herbes folles ont pour l’instant pu trouver logis ! Bien sûr, le projet s’appuie sur les atouts naturels du site, son ambiance paysagère, avec notamment un « talweg » humide (de l’allemand « tal », vallée et « weg », chemin) qui descend vers la voie ferrée et qui constitue l’épine dorsale du projet. Dotée d’une pente orientée vers le sud, la physionomie du futur quartier est aussi une aubaine en matière d’énergie solaire et d’écoulement des eaux pluviales…

Maisons individuelles, logements intermédiaires et collectifs, en locatif ou en accession à la propriété…, au sein des différents secteurs de l’opération, les formes d’habitat sont variées. Au total, 300 logements sont prévus sur 23 000 m2 de surface de plancher dédiée à l’habitat, avec, comme objectif, la mixité sociale et générationnelle. La Ville soutient également l’association « Les toits partagés » dont les membres travaillent actuellement à l’élaboration d’un habitat groupé coopératif. 4 000 m2 de surface de plancher seront par ailleurs dédiés aux activités tertiaires et aux commerces de proximité.

Les bâtiments seront desservis principalement par des voies piétonnes et cyclables afin de préserver les qualités écologiques du site. Les accès en voiture s’effectueront depuis le rond-point du Manio ou depuis la rue Ferdinand Buisson et la rue de la Voûte. Les traversées seront limitées aux véhicules de service et de secours: le quartier ne sera pas une « voie de transit ». L’entrée de l’école se fera au sud et des zones de dépose-minute seront aménagées.

Pour se détendre sur un banc ou faire jouer les enfants, des lieux de détente et d’agrément seront accessibles à tous. Une place réservée aux piétons, au nord du site, sera aménagée en promontoire sur le talweg. À côté, une autre place, positionnée en belvédère, offrira un beau point de vue panoramique sur l’ensemble du quartier. Au sud, deux places seront aménagées comme des espaces de rencontres. Un square et une aire de jeux sont également prévus. Le début des travaux est prévu pour fin 2015.

Promenade de l’Enclos du Port

Un cheminement a été créé dans le prolongement du quai des Indes. Grâce à une passerelle, il est désormais possible de longer l’avant-port sans détours jusqu’à la pointe du Péristyle.

Enclos du port, sur les quais. Un ouvrage de 18 m de long est porté par une grue, au-dessus de l’eau. La scène n’est pas banale. La manoeuvre spectaculaire ne passe d’ailleurs pas inaperçue. C’est ainsi que la nouvelle passerelle a été installée sur la promenade courant juin. Autant dire qu’il a fallu beaucoup de minutie et d’habileté pour la positionner à fleur d’eau. Construite en acier et bois, elle apporte une nette amélioration au cheminement. Elle permet en effet de contourner le bâtiment de la Marine nationale situé au bord du quai, assurant la continuité grâce à un passage suré¬levé au-dessus de la mer. Sa mise en place s’est accompa¬gnée de l’aménagement d’une promenade large d’environ huit mètres. Offrant une belle perspective sur le littoral, elle est éclairée et accessible de jour comme de nuit. Elle est également agrémentée de plantations ainsi que de bancs et de chaises longues, en cohérence avec l’agencement des quais. À pied ou à vélo, cette promenade est l’occasion de profiter d’un bol d’air sur un site patrimonial marqué par l’histoire de la Compagnie des Indes mais tournée aussi vers l’avenir puisqu’elle permet de rejoindre la toute nouvelle Maison de l’agglomération.

Schéma Directeur d’Aménagement Lumière

Document-clé pour la gestion de l’éclairage public, le Schéma directeur d’aménagement lumière (Sdal) a été présenté et discuté en décembre, en groupe de travail.

Lampadaires, réverbères, candélabres…, plus de 9 000 points lumineux fonctionnent la nuit dans la ville. Améliorer l’efficacité énergétique de l’éclairage public et la gestion du mobilier urbain, préserver la biodiversité, développer une identité nocturne : voilà quelques-uns des enjeux liés à la mise en place du schéma directeur d’aménagement lumière. Ce document sera un guide, une référence pour la gestion de l’éclairage et pour la conception des futurs projets urbains.

Après une phase de diagnostic et plusieurs mois de concertation, les premières grandes orientations ont été présentées en décembre à un groupe de travail réunissant notamment habitants, étudiants ou personnes à mobilité réduite. Premier constat ? L’éclairage public représente environ 15 % des consommations d’énergie de la Ville (et 23 % de la facture énergétique). Or, les niveaux d’éclairage peuvent être supprimés ou abaissés là où une débauche d’énergie n’est pas nécessaire.

Pour préserver zones humides, terres agricoles et espaces naturels qui bordent la ville, le schéma recommande ainsi d’instituer une « trame noire ». Une périphérie obscure qui implique un traitement lumineux minutieux des franges et lisières des zones photosensibles. L’extinction de l’éclairage de la desserte portuaire est déjà expérimentée depuis plusieurs mois. Bilan positif : la biodiversité nocturne s’épanouit, et la Ville a économisé 30 000 € sur le poste « Dépenses énergétiques ». D’autres tests sont parfois menés ponctuellement, comme en octobre dernier, comme l’extinction pour un week-end de l’éclairage de la ZAC de la Cardonnière.

L’éclairage gradué, déjà largement présent à Lorient, se développe encore. Avenue Marienne, le niveau de luminosité s’adapte suivant les heures. Même principe rue Lefort, avec en plus, des panneaux solaires photovoltaïques qui fournissent l’énergie nécessaire à l’éclairage. À Lorient, 50 % de l’électricité consommée pour l’éclairage public est d’origine renouvelable, grâce à des contrats spéciaux d’approvisionnement électrique passés avec EDF. La Ville s’appuie aussi sur les nouvelles technologies : à partir de 22 h, les nouveaux éclairages de la rue Monistrol ne se déclenchent qu’à l’approche d’un piéton. Ces économies d’énergie peuvent parfaitement se conjuguer avec la mise en œuvre d’ambiances lumineuses de qualité dans les quartiers. Il y a déjà la place Aristide Briand et ses spots rouges au sol, les rives du Scorff, la rue Gaston Le Lain et ses lumières bleues… En tout, sept ambiances ont été définies dans la ville afin d’harmoniser la gestion de l’éclairage, aussi bien en termes de mobilier urbain que de luminosité.

Quartier par quartier, des réunions de concertation seront organisées pour recueillir les avis de chacun.

École du vélo

Depuis l’an dernier, une école municipale du vélo a été mise en place, à destination des élèves des écoles élémentaires. L’objectif ? Les encourager à pédaler en respectant les règles de sécurité routière.

Se déplacer à vélo, un jeu d’enfant ? Oui, mais encore faut-il avoir été initié pour rouler sans prendre de risques. C’est pourquoi la Ville a créé une école du vélo, avec des formateurs municipaux qui ont reçu un agrément. En concertation avec l’Éducation nationale et les directions d’établissements, ces derniers se rendent dans toutes les écoles pour proposer des séances pédagogiques aux élèves de niveaux CE2 à CM2, avec deux demi-journées de formation par classe. La première séance est théorique : connaissances sur le vélo et le Code de la route, contrôle technique des vélos des enfants et petit exercice de maniabilité. Elle est suivie d’une séance pratique où les aspects techniques sont plus développés et la maniabilité plus poussée avec les vélos, sur un circuit routier avec des panneaux de signalisation. Pour aller encore plus loin, des sorties extérieures sont organisées en cette fin d’année, encadrées par les formateurs et des parents volontaires. Rappel des règles de sécurité, vérification technique des vélos et c’est parti pour deux heures de balade dans le centre de Lorient ! Rouler sur pistes cyclables ou sur des double-sens cyclables, aborder un giratoire ou un feu tricolore, au long de ces 4-5 kilomètres, les enfants expé¬rimentent ce qu’ils ont appris.

Pose de panneaux solaires photovoltaïques

Deux nouvelles installations ont été mises en service en 2014: la maison de la solidarité et l’école de Kermélo.

  • Maison de la Solidarité

Une centrale solaire photovoltaïque de 36 kWc (250 m²)  a été installée sur la toiture de la maison de la solidarité. Le site se trouvant proche de l’axe des pistes de l’aéroport de Lann Bihoué, du matériel spécifique à faible luminance (anti-éblouissement) a été utilisé, avec l’autorisation du Ministère de la Défense.

  • Ecole de Kermélo

Une cabane végétale, un jardin potager bio, une mare pédagogique… À l’école de Kermélo, la sensibilisation au respect de l’environnement, ça coule de source ! Pour en connaître un rayon sur l’énergie solaire, les élèves vont désormais pouvoir s’intéresser aux soixante panneaux photovoltaïques installés sur le toit de l’école. L’établissement est le septième équipement municipal à faire l’objet d’un tel aménagement. L’énergie produite ne sera pas réinjectée dans le réseau : à l’école de Kermélo, comme aux serres de Kerdroual, le courant électrique généré par les panneaux sera consommé sur place. Les caractéristiques du bâtiment ont en effet permis une installation en régie, par les agents municipaux, esquels ont également procédé à l’assemblage despanneaux. Une toiture-terrasse exposée plein sud, une courbe de consommation électrique adaptée…, l’établissement présentait des conditions idéales, ces faibles coûts à l’installation permettant de concurrencer efficacement les prix du réseau électrique. L’installation s’étend sur 120m² et produit 15kWc.

Les enjeux du photovoltaïque sont donc économiques, mais aussi environnementaux et pédagogiques : avec l’afficheur installé dans le préau, les élèves pourront surveiller les consommations électriques de l’établissement, ainsi que la part de production d’électricité photovoltaïque. Une énergie renouvelable encore appelée à s’étendre, le potentiel exploitable des bâtiments de la Ville étant estimé à 58 000 m² !

Chaudières bois

Une nouvelle chaudière, de 2 x 55kW aux granulés a été installée dans l’ancienne école du Poulorio.

Achat d’électricité à haute valeur environnementale

La Ville a signé un contrat de fourniture d’électricité « verte » avec la coopérative Enercoop. Un choix qui confirme son engagement en faveur des énergies durables. Comme un particulier soutient une filière avec le commerce équitable, une ville peut s’engager en faveur des énergies durables. Depuis que les collectivités sont autorisées à sortir des tarifs régulés (2004), Lorient a sauté le pas, malgré la complexité du dossier de commande, et fait aujourd’hui figure de pionnière. Son expertise est souvent sollicitée par les villes françaises, qui se pressent de s’y mettre puisqu’en 2016, elles ne pourront plus passer de contrats à prix réglementés. À Lorient, depuis 2011, 50 % de l’électricité est d’origine « verte » (en l’absence d’identification à la prise, le fournisseur garantit au client, par des certificats, qu’une partie de l’électricité est produite à partir d’énergie renouvelable : solaire, éolien, hydraulique et bio-gaz). Aujourd’hui, Lorient a décidé d’aller plus loin, en établissant un contrat d’un an (2015) avec des clauses plus exigeantes. Une énergie renouvelable, issue de petites installations, récentes, avec une faible empreinte écologique et, surtout, la prise en compte du « pacte électrique breton », cet accord mis en place pour assurer l’avenir énergétique de notre région aujourd’hui très dépendante. Par ce marché d’électricité à haute valeur environnementale, Lorient devient la première grande ville française à jouer le jeu. Elle contribue au développement économique local en devenant le plus gros client d’Enercoop Bretagne. La coopérative, qui rassemble l’énergie produite en éolien et photovoltaïque par de petits producteurs locaux, injectera sur le réseau l’équivalent de la consommation de dix bâtiments choisis par la Ville (écoles et crèches de Bois Bissonnet, Kermélo, Keroman, Elsa Triolet, Bouvet, Jean-Paul Sartre, Kerentrech, gymnases Marie Le Franc, Nouvelle Ville, et serres de Kerdroual). Pour seulement 0,18 € du kWh , ce qui ne fera pas augmenter la facture de ces bâtiments. Enercoop assurera en plus une animation auprès des usagers pour réduire les consommations d’énergie.

Protection de l’atmosphère

Pour les services funéraires, en 2014 ont été lancées les études pour le changement des fours du crématorium et la mise en place d’une nouvelle filtration plus écologique en matière de rejets à l’atmosphère.

Construction et rénovation de bâtiments municipaux

Objectifs: développer le recours à des énergies renouvelables, limiter les consommations d’énergie tout en améliorant le confort des usagers.

  • Travaux d’amélioration thermique sur le patrimoine bâti (GS Bois du Château, Palais des Congrès: travaux livrés 2014, GS Guy Cadou: en cours)
  • Conception de bâtiments performants thermiquement (local commercial du Centre Funéraire de Kerlétu, GS Guy Cadou)
  • Mise en conformité rejets à l’atmosphère des fumées du crématorium et réutilisation énergie crémation pour le chauffage (consultation industriel aboutie : démarrage préparation chantier)
  • Mise en œuvre champ Photovoltaïque sur la toiture de la Maison solidarité (mise en service mai 2014)
  • Formation des agents du service Architecture à la construction bois